Comment Valérie Barrow a rencontré Sai Baba
Dès le premier jour où je me rendis à l’Ashram de Brindavan, Whitefield, dans les environs de Bangalore en Inde, j’assistai au Darshan du matin. C’était en 1993. Swami marchait parmi les personnes présentes et comme Il arrivait à ma hauteur, Il s’arrêta et me demanda «D’où venez-vous?» Je me sentais très nerveuse et, pas vraiment habituée au protocole en usage à l’ashram, je répondis «D’Australie, monsieur.» Il me demanda alors, d’un ton plutôt sérieux «Etes-vous avec un groupe?». Sa question provoqua en moi une totale confusion. «Non, répondis-je … mais je suis toute seule, vous m’avez appelée, pensai-je.»
Il poursuivit son chemin. Quelque part dans ma tête je m’entendis Lui poser une question télépathiquement «Pouvez-vous m’accorder une interview, monsieur ?» et bien, qu’à cet instant, Il se trouvât au moins à dix mètres de moi, Il se retourna immédiatement, revint sur ses pas et indiquant une direction que je ne comprenais pas, Il dit «Allez-y !»
C’est alors que les femmes qui étaient autour de moi m’expliquèrent avec enthousiasme que j’étais appelée en interview et que je devais me rendre dans la véranda de sa maison où attendaient 19 autres personnes.
Il y avait 17 médecins français dans la salle d’interviews et un couple de gens du pays. L’un des médecins traduisaient soigneusement en Anglais chaque parole prononcée ayant trait aux raisons de leur visite. J’observais Sai Baba sur son siège, qui écoutait et attendait patiemment les yeux au ciel car, j’ai entendu dire qu’Il peut parler toutes les langues. Il taquina le monsieur indien en manifestant une bague avec un diamant apparemment surgie du néant, puis devant nos yeux, Il transforma le diamant en symbole Om serti dans la bague elle-même qu’Il donna à l’homme.
Ensuite, Il se tourna vers moi et levant la main, Il me demanda presque sévèrement: «Qu’est-ce que c’est?» J’étais embarrassée et je ne pouvais pas répondre. Se référait-Il à la lumière émanant de sa main, était-ce un signe pour me dire que je m’y prenais mal en termes de guérison? Il ajouta alors : «Ce n’est rien». Je n’avais toujours rien dit. Swami leva alors son autre main et reposa la même question. Et une fois de plus, j’étais incapable de répondre tant ma confusion était grande. Voulait-Il dire «Deux fois rien» ? Et Il avait l’air tellement sérieux. Je tremblais. Avais-je fait quelque chose de mal ? Alors Il se retourna, faisant face à toutes les personnes présentes dans la pièce «Dieu n’est rien, dit-Il, Dieu est tout, Dieu est absolu.»
Venez l’Australie!
C’est alors qu’Il se tourna vers moi et, qu’avec un grand sourire Il me demanda «Et quel est votre nom, Val ?» Ce qui fit rire l’assemblée. Puis Il m’appela auprès de lui et je m’assis à Ses pieds. Il manifesta une splendide bague avec une pierre verte et la plaça à mon annulaire gauche, «le doigt du mariage, pensai-je». Je ne pouvais toujours pas articuler un mot, mais je riais et pleurais en même temps. Il entendit mes pensées à propos du «doigt du mariage» et Il retira la bague pour la mettre, cette fois, à l’annulaire de l’autre main. Je voulais Lui donner quelque chose mais je n’avais en ma possession que les fleurs de jasmin que j’avais piquées dans mes cheveux. J’essayais de les lui donner, mais Il se mit à rire et stoppant mon geste, Il dit «Je n’ai pas besoin de vos fleurs, J’ai déjà la fleur de votre cœur.» Ce qui eut pour effet d’augmenter mes larmes de joie. Plus tard, en méditation, Il me montra que j’avais été mariée à Dieu à l’occasion de nombreuses vies.
«Où est votre mari ?» demanda-t-Il en levant mon bras comme si je venais de remporter un trophée. Il ajouta à l’intention des personnes présentes: «Le Mari est Banquier» provoquant un éclat de rire général. J’étais stupéfaite et à nouveau sans voix car, quelques années plus tôt, j’avais été réveillée une nuit par un Être de Lumière qui s’était présenté sous le nom de «Aigle Blanc» et avait demandé s’il pouvait parler à travers moi à mon mari. En utilisant ma «boite vocale», il avait demandé à John s’il acceptait de devenir leur banquier. Nous ne savons toujours pas vraiment de quoi il s’agissait.
Ensuite, chaque personne fut invitée séparément dans une autre pièce pour une interview privée. Oubliant qu’Il pouvait lire mes pensées, je me dis en mon for intérieur qu’il n’y avait aucune raison pour que Sai Baba m’invite seule. Il fit un large geste du bras dans ma direction, la main ouverte et me lança «Venez, l’Australie !»
«Lorsque vous regarderez dans la pierre, avait précisé Sai Baba en me remettant la bague, vous M’y verrez.» Je sais maintenant qu’Il me mettait au travail. Rentrée chez moi, je fus souvent réveillée au milieu de la nuit et formée à accepter qu’un Être de Lumière agisse à travers mon corps et parle par ma voix. Ma voix change. Des années ont passé, faites de formation et de service. Deux livres ont été écrits que Sai Baba a personnellement bénis. Le manuscrit du «Livre de l’Amour par Un Médium» demeura sur les genoux de Sai Baba pendant toute la durée d’une interview, puis Il le bénit et prononça les mots suivants: «Dieu est amour, cheminez avec Dieu». Pour le deuxième livre: «Contact Avec les Pléïadiens» Sai Baba, dans un grand sourire, s’exclama «Ah, voici LE Livre» Puis, Il le bénit également.
A la lecture des feuilles de palmier
Il y a deux ans, je retournai en Inde pour la 8ème fois afin d’assister à une conférence sur les Thérapies de Régression dans les Vies Antérieures. Il y avait là des gens venus du monde entier. Certains allèrent rendre visite aux lecteurs de feuilles de palmiers appelé Naadis. En temps normal, ce n’est pas le genre de choses auxquelles je me prête car j’ai reçu la bénédiction d’une bonne connexion télépathique avec des Êtres de Lumière Cosmique dont je reçois l’enseignement.
Sai Baba me fit savoir télépathiquement qu’Il souhaitait que j’assiste à une séance de naadis et qu’Il m’enverrait un message à travers les feuilles de palmiers. Le lecteur m’annonça donc «Vous avez trois Dieux dans l’empreinte digitale de votre pouce» puis il poursuivit sa recherche. «Vous êtes une jumelle» déclara-t-il. Je l’interrompis en lui affirmant qu’il n’en était rien. Il ignora ma remarque et répéta «Vous êtes une jumelle» puis, il continua la séance. En fait, d’une certaine façon, je suis une jumelle car j’ai eu une expérience de mort imminente et, à l’époque, l’âme qu’abritait mon corps le quitta et fut remplacée par une autre. Je persistais toutefois à penser à ce moment là, qu’il avait la mauvaise feuille.
Je suis là pour servir
Ce n’est qu’après avoir entendu une voix qui me disait «que le moment était venu» – deux ans plus tard – que je fus poussée à écouter à nouveau la lecture avec l’aide d’un autre médium de mes amis. Il m’avait été dit lors de cette séance que je serais l’instrument du Seigneur Sri Sathya Sai Baba quand j’aurais 75 ans et qu’avec les années j’évoluerais vers une médiumnité totale – transe sans souvenirs- et que cela se produirait de temps à autre jusqu’au moment où je quitterais mon corps.
A titre de confirmation, ces trois dernières années, je suis illuminée par le Seigneur Shiva et je travaille avec lui, toute seule, tous les jours en priant silencieusement pour la Paix Mondiale. Il parle d’une voix profonde, plutôt rude et autoritaire. J’ai depuis découvert que c’est le Seigneur Shiva qui a rédigé les Feuilles de Palmiers Naadis, il y a des milliers d’années. Quand je commençai à travailler avec lui, je levais les bras et je disais «J’appelle le Seigneur Shiva». Il me corrigea et dit «Ce n’est pas vous qui m’appelez, c’est moi qui vous convoque.» J’ai compris désormais et je prends bien soin de dire «Seigneur Shiva, je suis là pour servir.»
Mon travail d’instrument du Seigneur Sri Sathya Sai baba a véritablement commencé pour qu’Il puisse Se présenter comme Le Sai Baba Cosmique.